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L’art et l’âme de Montmartre

Publié le 20/12/2021

Chaque mois, l’agence immobilière Paris 18, Century 21 Les Abbesses, vous fait partager une page de vie ou d’histoire de cette jolie « commune » atypique qu’est toujours restée Montmartre. Parce que notre quartier possède, plus que tout autre, une âme, nous avons choisi de vous faire redécouvrir celui dont on dit qu’il fut cette âme, l’âme de Montmartre : Henry de Toulouse-Lautrec.
Vie montmartroise
C’est en 1884, à tout juste 20 ans que Toulouse-Lautrec pose ses valises à Montmartre, au 5 de la rue Tourlaque puis au 19 bis de la rue Fontaine, après avoir décidé 3 ans auparavant de devenir artiste peintre et d’étudier la peinture à Paris, dans les ateliers de Robert Princeteau, de Léon Bonnat et de Fernand Cormon. Au cours de son apprentissage, il se lie d’amitié avec de nombreux artistes dont le célèbre Vincent van Gogh qui habite lui aussi sur la Butte, dans la grimpante rue Lepic. Montmartre devient son terrain de jeu, de vie et d’expression artistique.
Vie d’artiste
Henry de Toulouse-Lautrec ne vit que pour son art, il rythme sa vie, ses nuits, ses amours. Sa curiosité et son imagination l’entrainent vers des chemins multiples. Peintre du post-impressionnisme, il est aussi un illustrateur de génie de l’Art nouveau – un illustrateur humoristique à ses heures pour l’hebdomadaire Le
Rire - et un lithographe reconnu. Sa production artistique polymorphe est aujourd’hui connue dans le monde entier et les reproductions gadgetisées de ses oeuvres font craquer les touristes qui flânent à Montmartre. Qui ne connaît pas le célèbre portrait d’Aristide Bruant, l’homme au chapeau noir et à l’écharpe rouge ?
Vie de bohème
Toulouse-Lautrec mène la vie qu’il illustre, une vie de bohème, entre théâtres, cabarets et maisons closes. Il peint avec brio la vie des danseuses et des habitués du Moulin Rouge, celle des clients du Moulin de La Galette et croque avec une certaine poésie le quotidien des prostituées qu’il fréquente régulièrement, notamment celles de La Fleur Blanche, maison close située au centre de Paris, où il dispose d’une chambre à demeure. Proches des danseuses et des chanteuses, il peint le portrait des plus célèbres, Jane Avril, La Goulue, Yvette Guilbert. La vie de bohème c’est aussi l’absinthe qui ne le quitte jamais, dissimulée au creux d’une canne qui cache une fiole et un verre lové dans le pommeau.
Vie de souffrance
Mais Henry de Toulouse-Lautrec, c’est aussi un homme malmené par la vie. Il n’a que dix ans, lorsqu’est diagnostiquée une maladie génétique qui affecte son système osseux. Enfant fragile, il se remet mal des fractures de ses fémurs qui retardent sa croissance. Devenu grand artiste, il est condamné à être un petit homme d’1,52 mètre seulement. Provocateur il joue de son handicap et de son physique disgracieux et s’exhibe dans les salons parisiens. Alcoolique, il est interné à Neuilly, atteint par la syphilis, il séjourne en clinique et bénéficie des traitements du célèbre Docteur Charcot. Mais jamais Toulouse-Lautrec n’arrête
de peindre, de croquer, d’illustrer ceux qui l’entourent et le catalogue raisonné de son oeuvre en témoigne : 737 peintures, 369 lithographies et affiches et 4784 dessins, sachant que tous ses dessins érotiques n’y figurent pas ! Incroyable.

Toulouse Lautrec

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